UN TRAIN ARRIVE, UN BATEAU PART
Ce titre en forme de slogan était celui de la candidature ciotadenne à la grande aventure de Marseille Provence, capitale européenne de la culture 2013. Il résumait les deux activités emblématiques de notre cité : les chantiers navals évidemment, mais également le berceau historique du cinéma. C’est en effet sur le quai de la gare de La Ciotat, construite en 1859, que Louis Lumière installa son cinématographe pour filmer la célèbre Entrée d’un train en gare de La Ciotat que le réalisateur Georges Franju qualifia de « premier film d’épouvante de l’histoire du cinéma ». Ce film, réalisé en plan séquence, a installé pour l’éternité la petite gare ciotadenne au patrimoine des lieux de mémoire en compagnie de l’Eden.
En septembre 2013, une exposition de photographies réalisées par Christian Ramade, organisée sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, en partenariat entre Les Lumières de l’Eden et la branche Gares et Connexions de la SNCF, a présenté au public ce moment particulier de « cheminement commun » entre l’Eden mythique et la célébrissime gare de La Ciotat. Pour la petite histoire, dans l’attente de la restauration de l’Eden, l’association Les Lumières de l’Eden avait transporté ses bureaux…à la gare de La Ciotat. C’est également l’association qui a installé les deux photos qui rappellent la destinée exceptionnelle du quai du tournage. Certains soirs d’été, le train des Lumière rejoint la lune de Méliès sur la façade de l’Eden.