Une soirée avec HOSSEIN RAjAbIAN, cinéaste iranien en exil

En présence de Hossein Rajabian

Samedi 20 mai
En partenariat avec Amnesty International
En présence de Fabrice Magnan, référent Iran pour Amnesty International France
Pass soirée : 15 € – 2 films + 1 formule apéritive

Cinéaste, photographe et dramaturge iranien en exil, Hossein Rajabian est un fervent défenseur de la liberté artistique. Ce statut d’artiste engagé lui a valu censure, torture et prison dans son pays. Il est arrivé en France à l’automne 2022. Nous proposons en exclusivité et en sa présence exceptionnelle, de voir et d’échanger autour de ses longs-métrages, films interdits en Iran.

18H
LE TRIANGLE INVERSé
de Hossein Rajabian
Drame Iran. 2016 – 1h30 VOST
Un homme cherche à reconquérir sa femme, dont il a divorcé déjà trois fois. Selon le code civil iranien, il ne peut demander sa main une nouvelle fois consécutive…

Suite à la réalisation de ce film qui explore et questionne les droits des femmes en Iran en matière de divorce, Hossein Rajabian a été arrêté par les forces de sécurité iraniennes, torturé, puis condamné à six ans d’emprisonnement. Le verdict a retenu le caractère subversif de l’œuvre, qualifiée « d’insulte à la religion » et de « propagande contre le régime ». Hossein Rajabian a entamé plusieurs grèves de la faim, son cas a fait l’objet d’une mobilisation internationale médiatique et de campagnes menées par des organisations humanitaires. Cette pression a permis sa libération au bout de 3 ans d’enfermement. Certaines scènes de son film, censurées par les autoritées iraniennes, ne lui ont, à ce jour, pas été restituées.

20H30
CRéATION ENTRE DEUX SURFACES
de Hossein Rajabian
Drame Iran. 2020 – 1h35 VOST
Un homme est tourmenté par l’idée qu’il porte en lui un gène le condamnant à devenir fou et à être interné, comme son père. Avec sa femme, il décide de participer à un programme d’expérimentation médicale, dans un centre psychiatrique soutenu par l’Etat.

Prenant pour cadre l’atmosphère claustrophobique d’un asile psychiatrique, le film évoque les rapports de domination à l’œuvre dans un régime autoritaire. Le film a été interdit en Iran et interdit de diffusion dans le monde. Il a pu bénéficier d’une projection dans le cadre d’un festival où il est apparu sous la catégorie “FILM X”, afin de ne pas porter atteinte à la sécurité de son auteur.