Le commentaire est récurrent à chaque visite « d’un fils de… ». Comme il ressemble à son père ! son oncle ! son grand-père ! Eh bien non ! Vincent ne ressemble qu’à Vincent, avec son élocution parisienne, sa prestance élégante, son immense générosité. Evidemment, il laisse parfois échapper une pointe provençale, juste le temps d’un frémissement du public dont il joue avec le talent mal dissimulé d’un comédien qui ne demande qu’à jouer comme s’il était le petit-fils de celui qui commença son immense carrière sur les planches de l’Eden, et qui s’appelait Fernandel. Comme Vincent.