A l’école de l’Eden
Au collège des Matagots, une classe de sixième a pour parrain l’explorateur Patrick Deixonne (celui du 7e continent) et vient chaque mois rencontrer un membre de la Société des explorateurs français venu présenter le récit filmé de ses aventures aux quatre coins du monde. (C’est drôle, je croyais que la terre était ronde, alors où sont les coins ? Je demanderai à l’explorateur.). A noter que c’est une élève du collège Jaurès qui a remporté le prix spécial du jury Lumexplore Junior, lors de l’édition 2017 de festival LUMEXPLORE. Au collège Virebelle, ce sont les professeurs de lettres qui ont choisi de programmer des projections en rapport avec les textes étudiés en classe.
Au lycée de la Méditerranée, les professeurs de l’option Histoire des Arts ont établi un véritable projet alliant l’intérêt patrimonial de la salle et les possibilités de projection de films liés aux thèmes officiels de l’option.
En parallèle, des professeurs de lettres et de langue vivante profitent des opportunités de la programmation pour faire participer leurs élèves (documentaires de Ciné Horizontes pour les hispanisants par exemple, ou VO italien pour d’autres). Quant au lycée Louis et Auguste Lumière, il bénéficie depuis la rentrée 2016 de l’ouverture d’une « option lourde » de cinéma et audio-visuel qui dispense un enseignement de spécialité confié à trois professeurs de l’établissement et qui s’appuie sur Les Lumières de l’Eden, association désignée par la DRAC (Direction régionale de l’Action culturelle) pour être le référent culturel de la structure. La présence longtemps attendue de cette « option lourde » au lycée Lumière est un signal fort de la reconnaissance de la place toute particulière de La Ciotat dans l’histoire du 7e art, et de l’Eden devenu salle d’enseignement du cinéma. Une convention spécifique permet en outre l’accueil à l’Eden, dans des conditions très souples, des lycéens de « l’option légère » facultative de cinéma ouverte sur les trois niveaux.
Un élixir de jouvence pour la doyenne.